lundi 30 octobre 2017

Réceptif à la pub!

Sacha, en Seconde, demande qu'on lui explique la dévaluation "parce que je n'ai pas l'impression que ce soit si grave que ça".
Papa dit :
- Quand Miterrand a été au pouvoir, la France a connu trois évaluations. Ca signifie que, si tu vas à l'étranger, tu es moins riche qu'avant et que tu paies tes produits plus chers puisque beaucoup viennent de l'étranger. Pour les entreprises installées en France qui vendent à l'étranger, elles sont moins chères, sauf si elles doivent acheter des matières premières à l'étranger qui, du coup, deviendront plus chères en France.
- Donne moi un exemple concret, alors.
- Mettons que tu as 100 euros, on dévalue l'euro. Si tu vas à l'étranger, ce que tu pouvais acheter pour 100 euros, tu ne le peux plus. Tu achèteras peut-être simplement pour 70 euros d'avant. Donc tu es moins riche.
- Oui, mais on est riche, en France, on peut se le permettre, réplique Sacha, qui d'une parole ignore superbement les gens qui ont du mal à boucler les fins de mois et les SDF.
- Ca va plus loin, rétorque papa. Dans le même temps, ce qui était auparavant à 1 euro, sera plus cher. Par exemple ce qui était à 1 euro sera peut-être à 1 euro 30, parce que ça viendra de l'étranger ou qu'il y aura des composants venus de l'étranger.
- Ah oui, c'est comme l'effet kiss cool, ça frappe deux fois!

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